ÉCOLE DU XIXe SIÈCLE dans le goût de Gustave COURBET

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ÉCOLE DU XIXe SIÈCLE dans le goût de Gustave COURBET
La vague Huile sur toile, porte une signature apocryphe en bas à droite. 27 x 41 cm. Importantes restaurations. PROVENANCE. . Collection F., Paris Arlette MOCH - DAVID Née en 1926, Arlette MOCH (prononcer "mok") est la plus jeune de sa fratrie. Sa plus proche soeur ayant 10 ans de plus qu’elle, elle vit une enfance solitaire, où elle s’essaie au dessin, au modelage et à la création de travaux manuels en papier. La deuxième guerre mondiale sera une longue fuite pour se cacher, sa famille refusant de porter l’étoile jaune. Elle exerce ses talents graphiques en falsifiant les papiers d’identité pour masquer les véritables identités des membres de sa famille. Après la guerre, et une fois son baccalauréat de lettres obtenu en 1945, elle suit les cours de Jean Souverbie à l’école des beaux-arts de Paris, où elle rencontre des personnalités comme André Lhote ou le Mime Marceau. Elle s’inscrit ensuite à la jeune école Camondo en 1947 (promotion Francis Jourdain) où elle obtient en 1949 son diplôme d’architecte-décoratrice. Elle s’engage ensuite avec son mari dans le militantisme, contre la guerre d’Algérie par exemple. En 1968, elle entame une procédure de divorce (elle est alors mère de trois enfants) et, boulimique de connaissances, elle reprend des études à l’université de Vincennes où elle obtient une licence de psychologie, une licence de sciences de l’éducation et enfin une licence d’arts plastiques. C’est finalement à la psychologie qu’elle se destine avec une maîtrise de psychologie, suivie à Paris VII d’un diplôme de troisième cycle de psychologue clinicienne, métier qu’elle assurera jusqu’à sa retraite dans plusieurs institutions (dispensaires, hôpital psychiatrique). Parallèlement, elle s’engage pour diverses causes touchant à l’humain (féminisme, accueil des sans-papiers, guerre en Bosnie). En 2002, elle rédige un très beau texte pour le recueil de Jean-Pierre GUÉNO, Paroles d’étoiles, mémoires d’enfants cachés, 1939-1945, dans lequel elle évoque ses propres souvenirs de l’Occupation.
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